jeudi 8 octobre 2009

Lettre adressée à un Héros contemporain Monsieur Marcel VERVLOESEM







A l’attention de Monsieur Marcel VERVLOESEM

Cher ami,

Je vous écris de CANNES, cette belle ville de France où les criminels semblent être sédimentés au pouvoir politique local dans l’indifférence ou la peur des concitoyens.

Je vous écris de France, ce beau pays, où JAURES, SARTRE,CAMUS n’auraient jamais imaginé malgré le communisme, une dictature d’Etat aussi bien établie dans le confort d’une démagogie qui supprime toutes formes d’opposition sociale par des moyens policiers, judiciaires ou économiques probants.

Je vous écris tout simplement mon ami afin de vous avertir que nous sommes devenus des frères dans la dénonciation des crimes et délits d’ETATS qui tentent de nous faire taire par des moyens directs ou détournés.

Je vous écris car j’ai le sentiment que mes lettres ne vous parviennent plus car je divulgue au Monde médusé les conditions scandaleuses d’une détention, la vôtre, mais aussi un système de pensées et d’actions qui permet à des pédophiles d’accéder à des fonctions sociales élevées alors que les résistants que nous sommes, sont pourchassés, harcelés et menacés de toutes les manières possibles et imaginables par des esprits pervers.

Je vous écris car ma foi en l’homme n’admet pas la peur de tous ces criminels et n’admettra jamais la dictature qui nous est imposée quotidiennement.

Je vous écris encore et toujours afin de vous assurer de mon soutien inconditionnel et que le vouvoiement que j’use dans cette lettre ouverte démontre uniquement tout le respect et l’amour que je vous porte.

En Mai 1993, j’entrais en fonction au service de la Nation, je me sentais souvent étranger au Monde mais pas à la souffrance des hommes, je parlais à tous les gens, j’essayais d’aider les plus pauvres, je ne travaillais donc pas comme un Policier mais comme un citoyen au milieu d’autres citoyens,égaux en tous points à ma fonction.

Depuis 2001, j’ai connu l’humiliation, la prison, le harcèlement financier, moral, judiciaire, politique et brusquement le regard des gens s’est transformé, j’étais devenu le corrompu, le voyou, le délinquant,toute cette bonne société me tournait le dos car elle savait que la pédophilie existe mais refusait d’y croire, le peuple avait scellé presque définitivement sa destinée, il préférerait désormais me considérer comme un traître, il ignorait certainement qu’à travers mes condamnations, c’était la population que l’on visait et tous les fonctionnaires de Police ou de Justice que l’on prévenait du sort qui pouvait leur être réservé.

Nous sommes le sept octobre 2009, la dictature s’est imposée de facto, personne n’a protesté ni les journalistes, ni les intellectuels, ni les ecclésiastes , tout le monde semble se complaire dans une France qui se débarrasse de ses chômeurs , de ses malades, de ses hommes ou femmes qui n’aspirent qu’à la liberté fondamentale de pensée et d’agir dans l’intérêt de tous et non pas dans leur propre intérêt.

La peur est palpable, les gens se taisent ou se suicident car ils ne souhaitent pas combattre un système aussi pervers et corrompu.

Pourtant, vous, Monsieur Marcel VERVLOESEM, vous le faîtes depuis plus de dix ans, vous avez sacrifié votre santé pour cette noble cause qui nous est et sera toujours commune quelle que soit notre destinée.

Par ce combat symbolique, nous serons reconnus dans l’avenir avec les membres honorables de nos associations comme les rares personnes qui n’ont jamais eu peur du système et ont combattu le despotisme institutionnel.

J’espère que vous serez libéré prochainement car si l’écrivain russe Alexandre SOLJENITSYNE a vaincu le GOULAG et donc le KGB,c’est avec de simples mots que l’histoire a changé.

Je vous embrasse comme le ferait un compagnon d’arme, un frère de sang.

Patrice VERDI

Bon anniversaire Marcel, toute ma famille et mes amis se joignent à moi pour vous embrasser chaleureusement !

A bientôt….

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